Comme d'habitude, j'ai été le premier à partir pour la fête avec Yunho et les autres. On avait un pack de bières, pour faire genre de pas arriver les mains vides et puis on avait commencé à danser, à boire l'alcool des autres, à draguer quelques filles. La musique résonne dans l'amphithéâtre bondé et j'ai déjà bien bu lorsque le cri retentit. Les pions. Ils ont fini par capter qu'un truc se tramait juste sous leur nez. Dans la cohue qui se met soudainement en place, j'essaie tant bien que mal de me frayer un passage à contre courant pour essayer d'aller récupérer Yunho qui est je-ne-sais-où avec une meuf. Sauf que j'le vois absolument pas et que tout le monde commence à me pousser dans tous les sens, ce qui me gonfle clairement. Sur le point d'abandonner et de me laisser porter vers la sortie, je sens une main se glisser dans la mienne. Et je relève les yeux pour voir le dos d'une parfaite inconnue. Qu'est-ce que.. ? Elle me tire d'une force démoniaque, nous frayant un chemin parmi la foule affolée. J'hésite un instant avant d'entrelacer mes doigts aux siens et d'avancer franchement derrière elle. Je sais pas qui c'est, je sais pas où elle m'emmène, mais j'ai rien de mieux à faire que la suivre. Et puis, elle ouvre une porte, m'attire à l'intérieur et soudain, l'obscurité nous enlace et son doigt se pose sur mes lèvres. Shh. J'esquisse un sourire. Elle est pratiquement collée contre moi et ma main effleure sa hanche, comme si c'était là qu'elle devait être, comme un réflexe. Je sens son souffle contre ma peau moite et ses cheveux ont une odeur de sel. C'est pas désagréable pour être honnête. Ca pourrait même être le moment le plus agréable de ma soirée s'il n'y avait cette excitation mêlée de frustration qui ne m'enserrait l'estomac. La frustration de l'interdit. Parce que si elle était si proche, ça ne voulait pas dire que j'étais libre de faire ce que je voulais. Pourtant j'approche mes lèvres de son oreille pour lui murmurer quelques secrets. De toutes façons, avec la cohue à l'extérieur, personne n'entendrait rien. « J'viens de me faire kidnapper ou j'rêve ? » Je me recule pour discerner ses traits ombragés, le sourire au bord des lèvres, mes mains chaudes se glissant finalement doucement contre ses hanches.
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Mar 3 Oct - 0:40
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Dim 8 Oct - 19:56
Oops, it's a mistake. I've been freaking kidnapped
Je suis surpris par le contact de sa main sur ma joue mais je me laisse faire. Ses doigts sont d'une douceur à me couper le souffle comme si elle m'avait mis un coup dans le plexus. Elle trace le contour de mes lèvres avec douceur avant de murmurer quelques mots. « Dis comme ça je passe pour une horrible personne tu ne trouves pas? » Elle rit un peu, d'un rire aussi clair que l'eau cristalline de Maroubra. Non. J'trouve pas qu'elle ai l'air horrible. Je trouve qu'elle a le toucher doux et les mots envoûtants. Elle a l'air belle sans que je ne puisse l'affirmer puisque la lumière a du mal à filtrer dans la pièce. Elle approche son visage du mien et, pendant un instant, je crois qu'elle va m'embrasser, là, comme ça, sans préambule, rien. Pourtant, elle ne fait qu'approcher ses lèvres de mon oreille pour pouvoir y laisser tomber quelques mots sucrés. « Vois ça plutôt comme un sauvetage improvisé. Après tout, sans moi tu te serais fait prendre comme tous les autres. » Nos joues s'effleure et je me rends soudain compte que je retiens ma respiration, sans vraiment savoir pourquoi. Mes lèvres s'entrouvrent et j'inspire, troublé par sa proximité. Bien que je joue toujours le tombeur et que je ne sois pas mal à l'aise avec les filles, j'ai une affection toute particulière pour elles. Mon coeur frappe ma poitrine avec force, il s'emballe et mes joues me brûlent sans que je ne puisse affirmer que ce soit toujours l'alcool. « Dit comme ça, tu passerais presque pour une héroïne. Tu ne trouves pas ? » J'appuie insolemment sur les derniers mots avant de me coller contre la porte histoire de libérer un espace infime entre nos deux corps enivrés. Je regarde sa silhouette sombre un instant avant de glisser ma main contre sa joue. Je ne vois que l'éclat de ses yeux dans l'obscurité environnante et pourtant, ça me suffit pour savoir que j'ai follement envie de poser mes lèvres contre les siennes, de l'enlacer jusqu'à ce que le jour se lève. Le temps semble suspendu dans ce placard étroit. Le temps. J'approche doucement mes lèvres des siennes, pour lui laisser le temps de fuir si elle en a envie.