demons (hwannie)

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Satō Kyosuke
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Lun 2 Oct - 19:38

demons
his love roared louder than his demons


Assis en tailleur, le dos contre le canapé où mon frère est avachi à faire je ne sais quoi, je trace des lettres, je remplis des feuilles entières de mots, en rigolant avec Hwannie en même temps. « Nan mais c'est pas ça. J'ai jamais voulu sortir avec elle, je l'aimais juste bien quand elle passait par là. Mais. T'façons pourquoi on parle d'elle ? Elle est à des milliers de kilomètres et je l'ai pas vu depuis- » Ma voix s'éteint. Ouais, j'ai pas vu grand monde après mon accident. Pas avant de partir en tous cas. J'évitais les gens, leurs regards plein de compassion qu'ils n'arrivaient pas à exprimer. Leurs mots fragiles et vides de sens. Ils auraient voulu m'aider mais personne pouvait m'aider. Puis, j'en avais pas besoin, de leur aide. J'avais pas besoin d'eux. J'avais ma famille. J'avais mon frère. Je tourne la tête pour lui jeter un regard en coin et je vois que son sourire s'est effacé. Je lâche mon stylo et je met mes mains sur son visage, lui bloquant la vue au passage. « Le nain de jardin hideux du voisin. J'avais mis un coup de pieds dedans le jour où il avait dit à maman qu'il fallait que tu arrête de marcher sur sa pelouse et qu'elle t'avait poursuivi dans toute la maison pour te mettre un coup de chaussure, tu t'souviens ? » Souviens-toi. Ce que j'avais trouvé de mieux après mon accident pour l'empêcher de me faire cette tête style "je veux pas te montrer que je vais pas bien mais je vais pas bien". De toutes façons, même s'il me lance un sourire éclatant, je suis capable de dire s'il sourit vraiment ou pas. Je le connais trop pour qu'il puisse me tromper là-dessus. J'écarte doucement mes mains en caressant son visage poupin pour le laisser voir mon sourire narquois. Le millième aboiement du chien des voisins retentit et je soupire. « Putain. Ils l'ont encore oublié sur le balcon ou quoi ? Pauvre chien. » Je sais que ça touche mon frère ce genre d'histoire. Des fois, je le vois se mettre à la fenêtre pour lui parler quand il est tout seul, ça me fait sourire. Je secoue la tête avant de me replonger dans mes devoirs en accordant une importance minime à la silhouette de mon frère qui va voir le chien.

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Lee Min Hwan
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Mar 3 Oct - 1:26

demons
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« Allez, t'étais complètement sous le charme ! » Ton rire est si discret, glissé au coin de ton regard, scintillant au fond de tes iris, et il n'a aucune raison d'être là, parce que personne n'est amusant, vous ne faites rien d'excitant, il ne se passe même presque rien, tu te contentes à peine de taquiner ton aîné qui plonge tête baissée. Mais vos sourires se fanent simultanément lorsqu'il évoque votre douleur, tu détournes les yeux, parce qu'il ne peut pas lire dans tes pupilles s'il ne les voit pas, car tu es devenu maître dans l'art de mentir, mais qui pourrait tromper sa moitié ? Les aboiements de ce pauvre chien que tu aimes tant sont les seuls sont qui brisent cet éternel silence entre vous, te raccrochant à la réalité, t'empêchant d'entendre en boucle ton prénom, hurlé par ses lèvres encore juvéniles. Puis, c'est le noir, tu sursautes, mais te rends aisément compte que les mains de ton aîné sont contre tes paupières, chaudes, douces, les mains d'un étudiant, d'un intellectuel. Tu ne peux empêcher la bouffée de fierté qui gonfle ton cœur à cette pensée, relâchant ton téléphone portable pour glisser tes doigts contre les sien, effleurant sa peau sans insister. « C'était toi ?! Ah, Mingyu ! J'ai eu un bleu énorme sur la fesse pendant une semaine ! Maman ne contrôle vraiment pas sa force! » Tu l'observes derrière un rideau de cils bougon, une petite moue épousant tes lèvres alors que tu le laisses s'éloigner de toi, acceptant l'excuse de la caresse de ses doigts contre sa peau. Encore un jappement affolé et tu ne résistes pas à l'envie d'aller sauver le pauvre animal et le spectacle qui t'accueille t'arrache un soupir douloureux, la pauvre bête, la tête coincée entre deux barreaux du balcon, pleure en panique. Ton bras glisse pour l'atteindre, mais votre propre espace extérieur est bien trop loin, tu touches à peine son museau. La raison voudrait que tu restes là, sagement, mais ton cœur souffre de voir le pauvre petit animal angoisser de la sorte, alors tu enjambes la rambarde, posant un pied de chaque côté du vide, ignorant au mieux les battements de ton cœur qui gonflent ta gorge d'une peur sourde et violente. Ta main tremble alors que tu tournes le museau du petit Jack qui glapit un instant avant que son crâne ne repasse derrière la barrière et l'élan te fait basculer, ta main fondant dans le vide, ton corps basculant vers le sol et avant même que ton esprit puisse comprendre la situation, tu pousses un cri de détresse. « MINGYU !!!! » Ta main s'est agrippée, désespérée, au balcon de vos voisins, mais ton corps se balance dans le vide, la peur te serrant la gorge, te paralysant les doigts, crispés contre le barreau froid, comme une ligne de vie, seul barrage entre toi et la chute.

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Mar 3 Oct - 19:45

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Un bruit métallique résonne dans mon esprit et ma main sursaute, traçant un grand trait en travers de ma phrase. C'est pourtant le cadet de mes soucis. Mon coeur ne tient pas en place dans ma cage thoracique, le démon en moi me hurle, il me hurle que quelque chose ne va pas, que je suis en danger, que je vais mourir. Moi ou... « MINGYU !!!! » Mon coeur explose dans ma poitrine et je suis soudain incapable de respirer convenablement. Pourtant, je me relève d'un bond. La main sur le coeur, je tente désespérément d'avaler une bouffé d'air, d'alimenter mes poumons et mon cerveau. Je m'approche du balcon les jambes tremblotantes. J'y ai jamais mis les pieds sur ce foutu balcon. Je peux pas. Rien qu'être trop près de la fenêtre me causer des sueurs froides, alors me tenir sur un bloc de granit qui ne demande qu'à s'éclater quarante trois étages plus bas, non merci. Ma main se raccroche à la baie vitrée. Je vais mourir, je vais mourir si je vais sur ce foutu balcon. Mon estomac se retourne à la pensée de ce qui m'attend en bas, des centaines de mètres plus bas. Je peux encore sentir mes os se briser. Piégé dans mon propre cauchemar, je me sens incapable d'aider qui que ce soit. Incapable de bouger. Je me laisse glisser à genoux, le souffle saccadé, la voix faible et cassée.« Hwannie... » Je me mets soudainement à pleurer toutes les larmes de mon corps. Je peux pas le laisser tomber à son tour. J'serais capable de n'importe quoi pour mon frère, je l'ai toujours dit. Je pose ma main sur le sol froid du balcon sans cesser de sangloter, sans pouvoir respirer réellement. Mon instinct me hurle de rentrer à l'intérieur. Mais mon coeur, il n'écoute rien. Rien d'autre que Min Hwan. Mes yeux larmoyants ne voient que lui. Et lui, il se balance dans le vide, à des centaines de mètres du sol. Et si je ne lui tends pas ma main, il va mourir. Des points lumineux se forment devant mes yeux et je secoue la tête pour les effacer mais ils refusent de partir. J'ai la tête qui tourne un peu plus à chaque fois que j'avance ma main sur le sol. Ma panique n'a aucune limite. Hwannie. J'aurais dû le voir, j'aurais dû me douter de ce qu'il allait faire. Ma main finit enfin par empoigner les barreaux de notre balcon et je me hisse sur mes jambes, terrifié. Je vais m'évanouir, je le sais, des étoiles dansent devant mes yeux mais je les ignore, parce que mon soleil, lui, il est là, à quelques centimètres de mes doigts que je tends dans sa direction. Je peux pas le perdre. Je peux pas. J'attrape faiblement ses jambes. J'ai peur, peur de tomber, peur de le lâcher. Mon coeur frappe ma poitrine et je sens les dagues de la peur s'y enfoncer profondément, à répétition. J'attire ses jambes contre mon visage trempé par mes larmes. Lâche. Je voudrais lui dire. Mais je peux pas. Parce que s'il lâche, rien ne me dit que je pourrais le retenir. Alors je reste là, à sangloter, à prier, à espérer qu'il trouve une solution qui n'implique pas que je doive lui sauver la vie. Parce que je me sens incapable d'être responsable d'une vie aussi précieuse que la sienne. « Je- p-peux... pas... » Il le sait.

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Mar 3 Oct - 23:09

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Ton cœur tremble, tu as la nette impression que c'est la fin, que comme le destin n'est pas parvenu à vous cueillir la première fois en visant ton frère, il revient désormais pour prendre l'autre, sachant que lorsqu'on en prend un, on emporte directement le second. Tu espères que cette fois encore vous échapperez à la mort, vous évincerez les sombres desseins de la vie, vous résisterez au dernier appel des divinités, comme un défi. Mais ta gorge se serre un peu plus et ton cœur plonge lorsque tu entends sa voix, loin d'être aussi franche, assurée que d'ordinaire, elle te parvient brisée, faible et fragile, lourde de ce souvenir qui vous hante tous les deux, fantôme pressant, oppressant, insistant, qui refusait de vous lâcher. Et tu ne peux empêcher à ton tour les larmes qui emplissent tes yeux, forcent le barrage de tes paupières et glissent sur ta peau tandis que ta main tire en vain sur ce barreau, tentant vainement de retenir tes propres sanglots, tes propres peurs, tes propres souffrances, mais rien n'y fait et tu es incapable de te hisser à l'étage au dessus ou le chien jappe désormais contre tes doigts, comme pour s'excuser, comme s'il pouvait aider, comme s'il était coupable. Tu sens les mains de ta moitié contre ses jambes mais elles sont dépourvues de force, elles tremblent, elles déchirent ton cœur encore un peu plus. Mais il y a plus que ta vie en jeu, il n'y a pas que toi accroché au dessus du vide, comme le jour où il s'était brisé les os, tu n'avais plus su marcher toi non plus, chaque mouvement t'avait semblé une torture et s'il avait été livré à la mort ce jour là, il était certain que tu ne lui aurais pas survécu longtemps. « Gyu... Min Gyu... » Tu essaies de ne rien laisser paraître de tes angoisses, de tes frayeurs, de tout ce qui tient en ce moment tes entrailles dans un nœud bien serré au creux de ton abdomen. Tu rouvres les yeux pour l'observer, il est tétanisé, mais vous n'avez pas de temps à perdre, tu ne tiendras pas des heures, tes doigts glissent déjà contre le métal bon marché, fatigué par le poids de ton propre corps, de vos deux vies. Tu n'as pas le choix, tu dois le secouer, alors tu hausse le ton. « Gyu ! J'ai besoin de toi ! Je ne vais pas tenir ! » Il devait te sauver, vous sauver, il devait simplement te tirer, te récupérer, et toi, tu pourrais lâcher, tu avais confiance en lui. Mais ton visage est toujours inondé de larmes, à l'instar de celui de ton jumeau, il n'en est pas un plus fort que l'autre, il n'y en a jamais eu. Tu regardes encore une seconde Mingyu, parce que tu sais que tu ne vas pas tarder à lâcher, parce que si tu dois mourir maintenant, tu ne peux pas oublier le moindre détail de son être, et même si ça ne dure qu'une seconde, que l'image est brouillée par tes pleurs et que la peur paralyse sans doute la plupart de tes fonctions cognitives, tu as l'impression de rester suspendu encore un millénaire, tes doigts se tordant doucement, menaçant de vous abandonner, de vous laisser tomber. Un sanglot encore s'étrangle dans ta gorge de concert avec ceux de ton autre, alors que tu sens tes phalanges perdre leur prise, leur appui et parce que tu ne peux plus te permettre de manquer une seconde, ton regard se plante dans le sien, ta voix s'étouffant contre sa gorge.

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Jeu 5 Oct - 20:27

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Des sanglots me secouent la poitrine sans que je puisse m'arrêter et chaque inspiration me brûle un peu plus la gorge sans que je sois capable de respirer normalement. Mes côtes semblent s'être refermées sur mes organes vitaux, j'ai la poitrine enserré par un lien invisible. Je pose mon front trempé de sueur sur les jambes de mon frère. Je veux l'aider, je veux le sauver. Je le dois.« Gyu... Min Gyu... » Sa voix est plus calme, je sais qu'il essaie d'être fort, je sais que je devrais faire la même chose mais tout ce à quoi je peux penser, c'est au vide sous mes pieds, au fait que je ne puisse pas respirer correctement et que si jamais je ne tombe pas du balcon, je vais certainement mourir étouffé par la crise cadiaque que je suis en train d'avoir. « Gyu ! J'ai besoin de toi ! Je ne vais pas tenir ! » Sa voix est plus forte et pressante, je relève les yeux vers lui, vers son visage doux strié de larmes. Je capte son regard pendant un instant, une fraction de seconde qui me fend l'âme en deux. Il touche le point qu'il fallait, il réveille mon cerveau endormi par la peur, parce que la peur est surpassée par l'amour que j'éprouve pour mon petit frère. Ma poigne se resserre contre ses jambes, j'ai arrêté de réfléchir, j'en suis incapable. Mon corps lui, il sait que je ne peux pas laisser une partie de moi mourir sous peine de mourir aussi, alors mon corps réagit à la place de mon cerveau. « Lâche. » Un souffle jeté dans l'air, mon pied gauche qui prend appui contre un barreau et mon buste entier qui se projette en arrière pour l'entraîner avec moi, sur le foutu balcon, pas très loin de la sécurité de l'appartement. La chute me paraît infinie et je sais que mon dos va percuter le sol, et je ferme les yeux tandis que la peur reprend ses droits sur ma personne. Le choc est violent pour mon corps déjà meurtri et ma mémoire me joue des tours. Je sens l'éclat de mes os contre la pierre et puis, le poids de mon frère sur moi. Ma tête finit par claquer  avec un bruit à m'en faire frissonner de dégout. Le monde devient flou et noirci devant mes yeux et je me contente de serrer mes paupières aussi fort que je serre Hwannie dans mes bras, alors même que je ne peux toujours pas reprendre ma respiration et que je suis toujours conscient des quarante-trois étages qui me séparent de la terre ferme. Le sang résonne violemment contre mes tempes, j'entends mon coeur battre dans mon crâne douloureux. Je suis vivant. « Je veux rentrer... » J'ai la bouche sèche et ma voix se fait suppliante, je me sens incapable de me trainer jusqu'à la baie vitrée, incapable de me mettre en sécurité, incapable même d'ouvrir les yeux.

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Lun 9 Oct - 23:54

demons
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Ton cœur martèle ta poitrine, tu sais que c'est la fin, tu la sens, elle t'attend, comme une amie, tendant les bras avec un sourire traître, un coutelas caché au creux de sa manche, milles épines déguisées en autant de dents blanches s'alignant contre ses lèvres alors que tu sens glisser le métal contre ses empreintes froides. Mais une poigne surprenante se saisit de tes jambes alors que ta prise cède et tu entends à peine l'appel de ton frère, comme s'il avait tout juste été murmuré tant le sang qui bat contre tes tempes fait un bruit infernal, rendant tout le reste complètement étranger et irréel, comme si ce bruit était la dernière chose que tu entendrais, ressentirais, vivrais. La chute te semble durer une éternité et un instant tu perds même la conscience, parce qu'il t'est impossible de perdre à nouveau cette moitié de toi, parce que tu ne peux affronter cette épreuve qu'une seule fois, que ton joker a déjà sauté, que ton esprit n'est plus assez fort. L'impact t'est inconnu, tu n'entends pas l'impact terrible du corps de ton autre contre le béton de votre balcon, la brutalité du choc ne t'apparaît que lorsque tes yeux se rouvrent doucement et que tu entends la voix brisée, faible, incertaine et fragile de Mingyu, à peine un souffle sous ton propre corps. Et même si tes propres membres sont encore fébriles, tremblent et semblent incapables de te tenir, tu acquiesces et roule sur le côté, pitoyable, te redressant sans être capable de te lever, incapable de faire confiance à tes propres jambes, sachant qu'elles t'abandonneraient sans une excuse, alors tu te traînes de l'autre côté de la baie vitrée et tes doigts glissent comme des hameçons maladroits contre ses bras, le tirant contre toi avec toute la force qu'il te reste, t'appuyant à la table dans ton dos. Ton souffle est irrégulier, fragile, tremblotant contre son cou, et tu appuies ton front contre sa tête, glissant une main devant ses yeux. « Je suis désolé... » Tu es paralysé, maintenant que c'est passé, qu'une fois de plus vous avez évité le pire, que tu te rends compte que vous êtes toujours un, serrés l'un contre l'autre, à n'en faire presque plus qu'un, comme au premier jour. Ta seconde main glisse doucement contre son bras, et si tes doigts tremblent, ils n'ont rien d'indécis ou d'hésitant, tu sais ce que tu fais, tu le connais comme s'il était toi, vos doigts s'imbriquent presque simultanément, désespérés de sentir la présence l'un de l'autre, et vos cœurs battent de concert, se faisant écho, se rassurant tandis que tu soupires doucement, chassant doucement cette angoisse par de petites expirations contre la peau de son aîné. « Hh... Tu viens de me sauver la vie. » Il ne faisait en effet aucun doute que le trottoir quelques centaines de mètres plus bas n'aurait eu aucune pitié avec tes os, avec te vie. Ta main caresse son front, les quelques mèches de ses cheveux qui s'y perdent, ses paupières, embrassant du bout des doigts les fragiles membranes, son nez, redessinant l'axe élégant et enfin ses lèvres, si semblable à celles de votre père... Ta main retombe finalement contre son ventre et tu le serres contre toi, te serres contre lui, difficile de dire qui protège l'autre en cet instant.
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