→ do bok sun x sinister kid

quand t'y repense, tu te dis que t'es incroyablement con. que t'a vraiment rien dans cette foutue tête perchée sur tes épaules, qu'il y a un petit pois qui flotte dans de la flotte là-dedans, que l'ampoule a cramée depuis longtemps. peut-être quand maman te secouait un peu trop près du mur quand t'étais gosse, ou que tu t'étais ramassé dans les escaliers pour la première fois pour te retrouver aux urgences avec une oreille en sang et l'air ahuri. tes parents avaient souvent les mêmes commentaires, lorsqu'ils venaient te chercher à la garderie. que t'étais plutôt lent et que c'était inquiétant pour un enfant de ton âge, qu'ils devraient considérer un psychologue. maintenant, avec de l'âge et de la maturité, tu te dis qu'ils avaient bien raison, les pauvres cons. c'est surement pour ça que tu rentrais de l'école avec des bulletins désastreux et que tu regardais tes parents se prendre la tête dans les mains, comme s'ils se demandaient "bon dieu, qu'est-ce que j'ai fait pour mériter une telle corvée". tu vas pas mentir, t'a fini par te demander la même chose à la longue. à force de faire toujours les mêmes conneries, de marcher dans les mêmes pièges qu'avant, marcher dans de la crotte de chien qui t'avait déjà chaleureusement accueilli la veille.

peut-être pour excuser ton manque d'intellect', t'a préféré t'esquinter la santé à aller fumer des joints avec les plus grands, à sécher l'école et à intimider même les professeurs. ta mère a fini par abandonner, et ton père a fini par ne plus venir te chercher dans le bureau du directeur. le directeur lui-même laissait tomber rapidement, parce qu'il était fatigué de voir ta tête tous les jours, ou peut-être aussi parce que t'avais ton petit sourire narquois au coin de la gueule, comme pour dire que quoi qu'il dise, ça rentrait par une oreille et ressortait de l'autre. tu ressemblais à une sale bête, un peu comme un bâtard, un chien qui trouverait pas sa place auprès de ses maîtres, dans le monde tout court. tu te sentais toujours à coté de la plaque, en cours parce que t'étais retardé, comme les autres aimaient dire en rigolant derrière ton dos, avec la bande de racailles que tu fréquentais parce qu'ils étaient tous plus dangereux que toi.

tu savais plus quoi faire si ce n'est te tourner les pouces en attendant que miracle se fasse. et le miracle, c'était ta petite sœur, sae ha. plus jeune que toi, un cœur d'or qui t'offrait une véritable maison là ou les autres te fermaient la porte au nez. elle avait tellement de bonté en elle qu'elle faisait tout pour toi, en allant à te couvrir auprès des parents quand tu faisais le mur, pour dire que tu avais des cours supplémentaires après l'école, jusqu'à te ramener un verre d'eau et des médocs quand t'avais la gueule dans le cul le matin après une bonne cuite. tu sais même pas de qui elle a pris, parce que c'était une véritable sainte et que ni ta mère ni ton père pouvait prétendre à ce poste. pas quand ils avaient attendus trop de leurs enfants, quand c'était impossible pour eux. enfin surtout pour toi, parce que sae ha avait réussi à décrocher ses études de médecine malgré tout et que papa et maman étaient très fiers d'elle, tellement qu'ils ont promis de lui acheter un appartement quand elle aurait l'âge. t'étais jaloux, mais ça t'a vite calmé de comprendre que ta sœur allait te laisser crécher sur son canapé dés que ça te chanterait. t'aurais aimé être blanc de chez blanc quand à ton passé avec ta sœur, mais t'a pas été le meilleur des frères. pas quand tu la réveillais à deux heures du matin quand elle avait cours le lendemain, complètement pété dans le hall d'entrée, avec une nana sous le bras. mais elle ne t'a jamais jugé là-dessus, parce que c'est pas comme si t'étais vraiment discret quand tu te mettais à chialer toute les larmes de ton corps sur le canapé, dans l'odeur de ton propre vomi. ta jeunesse était pas glorieuse, vraiment, mais t'avais aucun but dans la vie. tu passais ton temps à t'amuser et ça t'allait très bien comme ça. et puis, t'a fait la connerie de trop, celle qui a coûtée la vie à sae ha, à celle que tu aimais plus que tout dans ce monde. c'était pas un secret que t'avais les pires fréquentations du monde, mais aucun d'eux ne t'avait attiré d'ennuis, donc tu t'en fichais comme de ta première chaussette de leurs casiers judiciaires. mais peut-être que t'aurais du te méfier de ce type à l'air louche qui traînait toujours autour de ta sœur quand tu les laissais squatter son appartement, à la complimenter et à lui dire tout plein de belles choses qu'allait pas en raccord avec sa sale face de voyou. mais t'a pas réfléchi plus que ça, tu a vite oublié.

ta sœur, par contre, elle ne l'aura jamais oublié. pas quand à la soirée organisée à laquelle tu l'avais traînée par prétexte qu'elle s'amuse un peu, elle s'était fait droguée à son insu. t'aurais pu trouver ça ironique, pour quelqu'un dans des études de médecine, de faire un arrêt cardiaque après avoir pris une si petite dose de drogue si ça ne concernait pas ta sœur. tu te rappelle difficilement de cette soirée, parce que tout s'était passé très vite : ta sœur avachie dans un fauteuil avec son verre qui penchait dangereusement au bord des doigts, quelqu'un qui te criait dans les oreilles au-dessus de la musique tonitruante en la pointant du doigt, puis les lumières de l'ambulance qui se garait devant le bar. si il y a bien une chose que tu ne pourrais jamais oublier, c'était le dos de ce type, qui se tirait pendant que personne ne regardait, pendant que tout le monde était autour de ta sœur avec des mines effrayées. le profil du type suspect par définition. ça a juste fait clic dans ta tête, comme les infirmiers essayaient de réanimer sae ha. ton esprit était vide de chez vide quand tu étais retourné à l'appartement, tes doigts se crispant et se décrispant sur le manche du couteau de chasse que tu avais autrefois acheté sur un site en ligne, pour impressionner la bande de sales gosses avec qui tu traînais. t'avais même pas eu le courage de te pointer à l'heure à la morgue, parce que l'ambiance te terrorisait et que tu savais que rien au monde n'aurait pu te donner le courage d'affronter le visage livide et sans vie de ta sœur quand tu étais pratiquement celui qui avait causé sa fin. et puis, tes parents avaient surement été avertis, et tu n'étais pas sûr de pouvoir supporter ta mère te crier que tu n'étais qu'un salopard qui avait tué sa propre sœur. avec la bande, t'avais décidé de coincer le rat, comme vous l'appeliez désormais entre vous. entre temps, t'avais appris que ce n'était pas la première fois qu'il faisait ce genre de crasse, entre viols et prises de drogues involontaires, il était passé par tout et c'était de loin comme de près le pire de tous. votre plan était simple : le coincer après son petit boulot de trafiquant dans cette discothèque que vous saviez qu'il fréquentait habituellement, et lui régler son compte. c'était simple comme un deux trois, mais encore une fois, t'a jamais été un génie et t'a jamais eu la science infuse. tout allait bien comme vous le mettiez tous à tabac, entre coups de pieds et coups de poings, il crachait dents sur dents en se traînant par terre comme un loque. et puis il y avait eu un changement, une évolution. sans comprendre comment, le couteau s'était retrouvé entre tes doigts et le coup de poing que tu pensais lui administrer se termina avec la lame du couteau enfoncé dans son estomac jusqu'au manche. tu t'es déconnecté de la réalité, l'espace de quelques secondes, te demandant si ça y est, sae ha était vengée, si elle reposait en paix maintenant.

et puis, le liquide chaud qui coulait désormais sur tes poings t'avait ramené brutalement à la réalité, et tu t'étais retrouvé avec un corps sur les bras, seul désormais, et au loin, les sirènes de la police qui résonnait déjà. même maintenant, tu n'a aucune idée de comment les flics ont été prévenus aussi vite cette fois quand ils ne voulaient pas entendre raison quand tu avais essayé de leur expliquer que la mort de ta soeur était un crime, ni ce qui t'a pris de saisir le bras de cette fille qui venait de trébucher dans l'allée, pour tomber sur la scène macabre et peu explicable. dans la panique du moment, tu t'étais juste dit qu'il ne fallait pas de témoins, alors que tu la prendrais avec toi et la suite, t'y réfléchirais plus tard, une fois à l'abri. et réfléchi, tu l'a fait. en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, t'avais déménagé les affaires de cette fille dans ton appartement, ou plutôt celui de sae ha, en t'assurant de lui faire bien comprendre qu'elle n'avait pas d'autre choix que de rester avec toi, afin que tu puisse surveiller ses moindres gestes et mouvements et t'assurer qu'elle n'allait pas courir au bureau de police le plus proche pour te dénoncer. désormais, t'a grandi, et tu te trouve toujours aussi con. peut-être que tu te méfie plus qu'avant, mais ça t'a rendu limite paranoïaque, et ce n'est pas la meilleure combinaison étant donné ton caractère déjà enflammé de base. mais au moins, tu surveille tes arrières.

maintenant, comme pour t'éloigner le plus possible du fantôme de ta sœur et de tes erreurs passées, t'a pris le large, t'a traversé les océans pour t'échouer en australie. en espérant pouvoir recommencer à zéro, une nouvelle vie.

hop, bienvenue chez les pegasus

danette omg saint pepsi !
c'est okay pour moi, mais ta story, c'est auch frère, t'as déconné de ouf, j'espère tu vas rester sage, mais j'aime grave ton perso cousin. tout cas amuses toi ienb ici et nous faudra un lien (malheureusement on va pas mater du porn entre puceaux, mais tu sais que t'es forever in my kokoro même si j'me souviens même plus des noms de nos persos) je t'aime danette omg saint pepsi. <3

déjà, viens demander un appart, déclarer un travail, tes études, et tout le baratin, puis, fais-toi des potes, un instagram, un p'tit 06, et n'oublie pas de flooder chez ta frat et flooder tout court.