→ Seo Yunho_ Je veux des knakis dans ma vie

J'entends un crac. Un craquement qui est jamais un signe annonciateur de bonne nouvelle. Rien que le son me fait frissonner. Rien ne se fait sentir, c'était comme une paralysie générale. C'était comme si le temps c'était arrêté alors que mon souffle reprend d'un coup. La douleur vive prend le relais. C'est presque dur de rester éveiller. Et pourtant ma voix reste bloquée dans ma gorge. J'entends et je sens l'agitation autour de moi. Qu'est ce qui s'est passé ? Mon cerveau veut même plus remettre les images dans le bon ordre. J'étais en skate non ? Ou bien en vélo? Ou à pied. Merde je faisais quoi? Soupirant je pose ma tête contre le bitume encore chaud de ce mois d'été. Je soupire, mon torse se gonfle d'air qui entre dans mes poumons avant que je ne l'expulse. Qu'est ce qui se passe ?

Trois heures plus tard je sors du bloc opératoire. A vrai dire on me l'a dit, parce que j'ai juste vu un plafond blanc et une chambre d'hôpital dégueulasse. Vous savez le genre d'endroit où vous voulez pas être mais ils continuent à rendre le truc dégueulasse et peu accueillant. Bon c'est quoi la merde ? Je vois ma mère à mes côtés. Elle était inquiète je le vois dans ses yeux. Je la regarde alors et souris doucement. T'en fais pas maman. Elle mord sa lèvre, ne sait plus où se mettre. Je la connais cette dame. Elle m'a pas donné naissance mais elle m'a apporté la vie. Cette dame, c'est tout ce que je chéris dans ma vie. Elle et mon rêve. J'y suis presque d'ailleurs. C'est sûrement pourquoi son visage est si sombre. le médecin entre. Sa mine aussi elle est triste. Franchement les gens sont déprimés, la déco sombre, on dirait que j'allais mourir. Mais finalement, c'était un peu ça. Je regarde ma mère qui prend ma main. Elle m'explique ce qu'il s'est passé. J'étais donc en skate et j'ai dû éviter un truc, en fait on sait pas, mais je suis tombé dans les escaliers. Ça aurait pu être une chute conne. Une chute qui fait bien rire, et d'ailleurs ça me fait rire tellement la situation est débile. Etre sportif et se blesser avec des escaliers. Mais je rigole moins quand on m'annonce l'opération qui s'est faite. Mon genoux est pété. Et pas qu'un peu. Je peux plus l'utiliser pendant des mois. Je peux plus l'utiliser professionnellement. Parce que la rééducation. Parce que la fragilité de celui ci. Je déchante.

J'ai dix neuf ans, et mon parcours sportif s'est arrêté. J'étais un athlètes des mondiaux en athlétisme. L'espoir australien avec un visage coréen et ça vient de partir en fumée. Mondiaux que je ne verrai pas en tant qu'athlète mais que spectateur. Je verrai la tête de celui qui a prit ma place. Je vais voir ces acclamations pour un autre que moi, et un revirement médiatique qui finira par me mettre aux oubliettes.

J'ai envie de crié. J'ai envie de frappé tout ce qui me passe sous la main. C'était pour ça, cette air si inquiet. Si désolé. Ma tête se pose sur leur oreiller immaculé. Pourquoi ça devait se passer comme ça ? Demain les gros titres sortiront.   Seo Yun Ho prend sa retraite..à dix neuf ans.



Une société est composée de personnes. Ces personnes se définissent par des groupes. Hiérarchie qui existe depuis des lustres. Antiques, sublimes, naturelles pour certains. Ce besoin d'appartenir à un groupe est plus fort que tout ce qu'on peut imaginer. Certains diront que cette classification n'est qu'un vice qui nous pousse à suivre comme des moutons. D'autres que l'extravagance est mère d'individualisme, de liberté. Mais on va pas se mentir. Toi, moi, on sait que l'exclusion du groupe c'est pire que tout. C'est pas que tu foires tes études, c'est que t'es classé comme être à part de cette société.
Il paraît que le suicide est en parti, ou pour certains, dû à l'exclusion du groupe. Une aliénation inébranlable, un rejet qui ne peut être contrôler. Dans tout ça je suis le point pensant à son avenir. Je suis celui qui a tout perdu plusieurs fois et qui ne sait pas d'où il vient, ni où il va. Je suis celui qui cherche l'amour qu'il n'a jamais eu. Le droit d'avoir des racines.

Alors oui j'ai voulu m'intégrer et devenir quelqu'un parmi les autres. Quelqu'un qui appartient à un groupe, ou plusieurs. On ne peut pas plaire à tout le monde, mais le plus de monde possible serait déjà bien. Alors je suis devenu celui qui ne me ressemble pas. Certains diraient que je suis un imbécile heureux. Un macho. Un con. Un mec un peu con mais sympa. Le mec qui laisse ses muscles parler. J'aimerai les contredire, mais je ne serai pas accepter pour autant. En les regardant, en les étudiant, j'ai compris que rien n'était au goût de tout le monde, mais qu'un mec qui pensait trop était un mec qui était rejeté. J'ai réussi à approcher les sportifs, puisque j'en suis un, et ce même cliché ne cessait de tourmenter mon âme jusqu'à me faire devenir cet homme qui muscle son torse en parlant salement des filles. Est ce que je le pense ? Parfois je me désespère.

Je n'ai pas d'amis. Pas autant que mon personnage n'en a. Mais je sais que je peux compter sur une personne. Je lui dévouerai mon vrai moi et l'aiderait sûrement toute sa vie vu ma fidélité.
En parlant de fidélité; c'est tellement étrange. Les gens sont de nature à ne pas tolérer l'infidélité, mais quand vient un gros dragueur bien lourd, finalement ils craquent. Je pourrai parler de mes expériences d'une nuit, mais ça ne m'intéresse même pas. Le moi que je connais ne s'est jamais intéressé au sexe plus que de raison.


Oui.. ça c'est le faux moi. Mes yeux ne cessent de détailler ces mecs qui m'entourent. Est ce qu'ils jouent aussi ? On a l'air bien con.

hop, bienvenue chez les kraken

"SMITHY" T'ES SERIEUSE MDRRRRRR
Bon Yunho est toujours aussi attachant j'en peux plus, je veux le câliner. On s'trouve des liens ?

déjà, viens demander un appart, déclarer un travail, tes études, et tout le baratin, puis, fais-toi des potes, un instagram, un p'tit 06, et n'oublie pas de flooder chez ta frat et flooder tout court.